Dave Riley
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST


 
Dave, quelles sont tes origines précises ?
Je suis Dave Riley. Je viens de Chicago dans l’Illinois mais je suis originaire de Hattiesburg dans le Mississippi (selon Bob Corritore, Dave se serait, en fait, installé du côté de Phoenix Arizona depuis peu).

 

Peux-tu revenir sur la façon dont tu as découvert la guitare ?
C’est mon père qui a décidé, pour moi, que je ferai de la guitare alors que je devais avoir 9 ans. Dans ma ville il y avait un quartette de Gospel qui comprenait un guitariste. Il a voulu que je devienne comme lui…

Quand tu as commencé la pratique de cet instrument. Quels sont les musiciens qui t’influençaient ?
Je n’avais pas vraiment d’influence. J’ai commencé par moi-même et je jouais comme je le ressentais.

Aujourd’hui c’est du Blues de Chicago dont tu dois te sentir le plus proche en tout cas…
Non c’est du Blues du Mississippi…
Cette musique est le Blues du cœur. Elle reflète parfaitement d’où je viens et ce que je ressens.

Qu’aimes-tu évoquer à travers tes chansons ?
J’aime faire en sorte de sensibiliser les gens à s’entraider. Je m’inspire aussi de mes propres expériences et j’essaye de prendre en moi tout ce qu’il y a de meilleur.

Le Blues est l’expression de tout ce qui peut passer par la tête d’un homme. Je peux ainsi évoquer l’amour, le malheur, le bonheur et toutes ces choses…

Durant le concert de tout à l’heure, tu as interprété un titre de Johnny Cash « Folsom Prison Blues ». La Country Music a-t-elle une grande importance dans ta vie ?
Quand j’ai grandi dans le Mississippi, la plupart de mes héros venaient de la musique Country, du Gospel et du Blues. La musique Country est, aussi, pour moi une musique que je ressens profondément.

Mon style n’est pas Country et je ne suis pas un chanteur de Country mais je tenais à rendre cet hommage à Mr Cash car il est, pour moi, l’un des meilleurs songwriters de l‘histoire de la musique.
Il écrivait des chansons justes et exprimait des sensations ou des situations que chacun d’entre nous aurait pu vivre.

Quand tu retournes dans le Mississippi, ressens-tu une grande différence sur la situation du Blues là-bas par rapport à l’époque de ta jeunesse ?
Le Blues a encore beaucoup de fans qui classent, ou non, cette musique dans une catégorie précise. Les temps changent et de nouveaux sons ont pris le dessus. Le Hip-Hop par exemple, d’ailleurs mon fils produit des disques de Hip-Hop…

Mais pour moi le Blues est intemporel est partout où je vais, je trouve des fans de Blues. J’aime d’autres genres de musiques et je sais en jouer d’autres mais ce que je préfère est faire du Blues !
Que je sois dans le Mississippi, en Europe, à Chicago ou en Australie je défendrai toujours cette musique !

Je constate que tu as joué dans beaucoup d’endroits…
J’ai joué en Australie, en Arizona, En Californie, au Texas, au Mississippi, en Alabama, en Floride, en Illinois, au Minnesota, au Wisconsin, en Pennsylvanie (la liste de Dave devenant interminable nous y mettons fin dans un éclat de rires, Nda)…

Jouer en France représente-t-il quelque chose de particulier pour toi ?
Man, ce n’est pas comme le fait de jouer ailleurs en Europe…
J’adore être ici…
C’est mon troisième passage en France après une première venue à Bordeaux.

En septembre dernier j’étais, aussi, à Paris. Cependant je crois que c’est ici, à Cognac, que j’ai fait mon meilleur voyage.
J’en suis très chanceux et je vais faire mon maximum pour pouvoir revenir, Man…
Les gens ici aiment vraiment le Blues et le respectent…

Connais-tu des artistes de Blues français ?
Non !

Quels sont tes prochains projets ?
Peut être un enregistrement  orienté Delta Blues avec une guitare Dobro. Je veux aussi faire un disque plus électrique que j’aimerais appeler « Electric Dancer » avec des rythmes « Up Tempo »; du Blues, de la Soul, du Rock…

Je travaille aussi sur des titres plus orientés Soul avec une pointe de Jazz…

Tu es ici avec Bob Corritore. Peux-tu revenir sur votre collaboration ?
J’ai rencontré Bob il y a 3 ans. C’est une personne merveilleuse avec laquelle le feeling est, immédiatement, très bien passé. Il a beaucoup de reconnaissance pour le Blues et fait énormément pour cette musique.

Bob est un vrai connaisseur et je suis très heureux de travailler avec lui. Depuis tout ce temps il est devenu l’un de mes meilleurs amis. Il est aussi un très bon collaborateur quand il s’agit de faire de la musique.

As-tu une conclusion à ajouter ?
Que pourrais-je dire ?
Ah si ! J’aime beaucoup la nourriture en France, je mange beaucoup de trop quand je suis ici !

Tout à l’heure je me suis envoyé un steack , des frites et 5 différentes coupes de glaces  Man (rires) !

La nourriture du Mississippi est-elle, tout de même, meilleure ?
Oui, d’ailleurs je connais depuis 2 ou 3 ans un gars qui fais de la cuisine et si tu vois ça, Man (Dave éclatant de rires, je n’arriverai pas à transcrire les restant de ses propos. Son enthousiasme en disait long sur les qualités gustatives des plats de son ami, Nda …)

http://www.daverileybluesman.com
http://www.myspace.com/daverileybobcorritore

Remerciements : Gwenaëlle Tranchant du service de presse du Cognac Blues Passions

 

 
Interviews:
Les photos
Les vidéos
Les reportages
 

Les liens :

daverileybluesman.com

myspace.com/daverileybobcorritore

Interview réalisée
au Festival
Cognac Blues Passions
le 26 Juillet 2008

Propos recueillis
par David BAERST

En exclusivité !

 

Le
Blog
de
David
BAERST
radio RDL